L’ambition de cet article est de cerner les nuances et variations qui structurent le rapport entre parenté et politique ; de montrer que l’hérédité politique bien que heurtant le sens commun démocratique, demeure conforme à l’esprit républicain. Toutefois, la construction politico-juridique de la succession héréditaire en tant que mode opératoire de la « parentocratie » émergente, si elle est conforme au libre accès républicain à la compétition et à la concurrence politique en vue de la conquête et de la jouissance du pouvoir d’Etat, semble néanmoins constituer une hypothèque sur les possibilités d’alternance Afrique.